Témoignage en élevage d'œufs de poules H&N

Témoignage : des H&N blanches faciles à vivre et ultra-performantes

Témoignage d'une eleveuse de poules H&N

Depuis le printemps 2021, Patricia Philippeau élève des poules pondeuses H&N blanches Super Nick en Maine-et-Loire. Notre responsable commercial régional Jean-Luc Dupont est allé à sa rencontre pour échanger sur cette première expérience en blanches.

Merci de nous accueillir sur ton exploitation, Patricia. Je te laisse te présenter !

Patricia Philippeau : Bonjour ! Je suis la gérante de l’exploitation Earl la Gilardière. Je suis  installée au nord d’Angers. Je gère un troupeau de vaches allaitantes et mon mari travaille aussi à l’extérieur. Et depuis mars 2021, je dispose de ce bâtiment dans lequel j’exploite le premier lot de poules pondeuses.

Comment en es-tu venue à penser un projet pondeuses ?

P.P. :  Je ne suis pas novice en aviculture puisque j’ai aussi travaillé pour un couvoir local qui produisait de la poulette future reproductrice chair. Enfin, j’ai été salariée dans un élevage de poules pondeuses brune Hy-line chez un voisin. Cela m’a apporté de l’expérience pour monter ce projet de pondeuses. Le bâtiment est sorti de terre fin 2020.

Donc c’est un bâtiment très récent, peux-tu le décrire ?

P.P. : C’est un bâtiment de 30 000 places en système volière Natura Step, avec jardin d’hiver des deux côtés et un parcours extérieur de 12 hectares. Depuis mars 2021, 30 000 poules H&N blanches Super Nick y sont installées.

Pourquoi de la poule blanche ?

P.P. : Au début, j’étais dans l’optique de produire des œufs roux. Mon organisation m’a proposé d’élever de la poule blanche parce que le marché était demandeur dans la région. Je ne connaissais pas les souches et j’ai fait confiance. Aujourd’hui, je ne le regrette pas !

Pour toi, quelles sont les caractéristiques de la poule H&N blanche ?

P.P. : C’est une poule qui est beaucoup plus « speed » qu’une rousse mais finalement assez facile à dresser et à éduquer. C’est surtout très intéressant à travailler en termes de comportement.

J’ai reçu mes poules à 16 semaines et les premiers œufs sont arrivés 15 jours plus tard. Tout le travail a consisté à leur faire explorer le bâtiment, les coucher les premiers soirs, leur apprendre à se percher, pour éviter la ponte hors nid. Au pic de l’activité, je passe plus de 4 heures par jour dans le bâtiment. Quand tout est calé, entre le ramassage des œufs et l’entretien du troupeau, je ne passe plus que 3 heures par jour.

C’est un lot un peu particulier car il a eu 2 « vies » !

P.P. : Oui. La durée de production en poules blanches plein air s’étend normalement jusqu’ à un peu plus de 80 semaines d’âge, mais en plein épisode d’Influenza dans la région, je ne pouvais pas retrouver des nouvelles poulettes. Donc, nous avons décidé avec mon technicien et mon organisation de prolonger la durée de production du lot.

Et côté performance, comment cela s’est passé ?

P.P. : Très bien sur la première période , à 84 semaines j’ai conclu à 420 œufs produits par poule départ. Donc largement au-dessus des objectifs pour une consommation d’aliment par œuf de moins de 140 grammes. Soit un indice de consommation de 2,2. Le pic de ponte a dépassé les 98 %  et s’est longtemps stabilisé après, pour finir à 91,5 % à 84 semaines d’âge.

À 85 semaines, Tu as commencé une deuxième phase de production. Comment s’est passé cette seconde phase ?

P.P. : Parfaitement, même si on partait un peu dans l’inconnu. Quinze jours après la fin de la transition, je ramassais mes premiers œufs et à 3 semaines, c’était bien reparti. À 95 semaines, le taux de ponte était stable à 96 % pour une consommation alimentaire de 123 grammes par poule. Le calibre est de 68 grammes à ce jour.

Comme tout a une fin et que ce lot est très âgé, il va être reformé dans quelques semaines ?

P.P. : Oui, vers la mi-juin. Je vais recevoir un nouveau lot de H&N blanches en semaine 29. Avec l’envie de refaire les mêmes performances. Je pense déjà à des améliorations dans la gestion du confort des animaux. Les jardins d’hiver seront bien utiles si on doit encore passer du temps en confinement grippe aviaire. Je pense aussi investir dans un système de peson automatique pour gérer au mieux le poids des poules.
Merci de ton accueil Patricia !


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