Biosécurité : se prémunir contre la grippe aviaire
La situation épidémiologique de la grippe aviaire devient de plus en plus complexe en France, en Europe et dans le monde, avec de lourdes conséquences sur les productions avicoles. C'est pourquoi la biosécurité joue un rôle crucial dans la lutte contre la maladie.
Les foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) augmentent dans les élevages de volaille en France, en Europe et dans le monde. Le virus étant extrêmement contagieux, les programmes de lutte contre la maladie doivent être appliqués de manière coordonnée et rigoureuse, sans relâche. Ces programmes reposent sur cinq piliers qui visent à réduire la circulation du virus, afin de le maîtriser : la biosécurité, la surveillance, la sensibilisation, l’élimination des lots infectés et la vaccination. Si la faisabilité de l’élimination des lots infectés et de la vaccination ne mettent pas tout le monde d’accord, la biosécurité demeure pour tous un outil essentiel dans le contrôle de la grippe aviaire.
Une liste de mesures pour éviter l’introduction de l’influenza aviaire
Pour être efficaces, les programmes de biosécurité doivent fonctionner sur le long terme, et faire partie de la culture organisationnelle des entreprises, via des formations, procédures, installations, etc. Ils doivent aussi couvrir tous les risques d’entrée ou de propagation de maladies dans les exploitations. De nombreuses mesures doivent ainsi être mises en place pour, par exemple, éviter l’introduction du virus de l’influenza aviaire par les oiseaux migrateurs, les personnes extérieures, les équipements ou les véhicules.
Pour en savoir plus sur les programmes de biosécurité et sur les mesures de biocontrôle, découvrez le document élaboré par H&N International. Vous y trouverez aussi des éléments de compréhension du mode de propagation de la grippe aviaire.